Ségolène Royal

Profession : femme politique de gauche (apparentée au Parti Socialiste), candidate à la présidentielle de 2007.

Préiode :Du 4 juin 1997 au 27 mars 2000,
Fonction : elle est ministre déléguée à l'Enseignement scolaire du Gouvernement Jospin auprès du ministre de l'Éducation nationale Claude Allègre.

Idées principales :

Durant son mandat, elle s'attache à :
  • l'aide aux enfants défavorisés ou en difficulté scolaire avec la relance des zones d'éducation prioritaire, en y à développant des ateliers de travail,
  • la création de fonds sociaux pour les élèves (comme le fonds social pour les cantines scolaires),
  • la création des heures de soutien scolaire ,
  • la création des classes et des premiers internats-relais,
  • le contrat éducatif local et les itinéraires de découverte au collège,
  • la défense des droits de l'enfant et à la lutte contre la violence à l'école (loi de juin 1998 relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles ainsi qu'à la protection des mineurs).
  • la lutte contre le bizutage (loi de juin 1998 ),
  • des campagnes de sensibilisation contre le racket,
  • à la revalorisation du rôle des infirmières scolaires,
  • la disponibilité de la pilule du lendemain dans les lycées.

Pédophilie :

En mars 1997, quelques mois après que l'affaire Dutroux eut éclaté en Belgique, un réseau de trafic de cassettes pédophiles est démantelé en France. Plusieurs enseignants et deux proviseurs sont mis en cause, et une des cassettes s'avèrera avoir été tournée dans une école. Le 4 juillet 1997, Ségolène Royal annonce devant le Conseil supérieur de l'éducation son intention de fournir à l'éducation nationale un « code éthique » clarifiant les procédures à respecter.

Ce texte rappelle l'obligation légale faite à toute personne de signaler aux autorités judiciaires tout crime ou délit dont elle aurait eu connaissance. S'agissant des agents publics qui, dans l'exercice de leurs fonctions, ont connaissance d'un crime ou d'un délit, l'article 40 du Code de procédure pénale leur fait particulièrement obligation d'en aviser sans délai le procureur de la République.

Dans un contexte marqué par l'augmentation du nombre des affaires où des enseignants sont mis en cause sur le plan pénal , le point de la « Circulaire Royal » préconisant la suspension immédiate fut critiqué et lu comme une remise en cause du principe de la présomption d'innocence.



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